Quelle stratégie pour financier les études de vos enfants ?
Aux Etats-Unis, les parents se projettent très tôt dans l’avenir de leurs enfants. Dès la naissance de leur enfant, ils commencent à épargner pour financer leurs futures études. En effet, les universités américaines sont très onéreuses et les familles doivent se préparer au plus tôt pour faire face à ces dépenses très importantes.
En France, les familles n’ont pas encore ce réflexe.
Pourtant, les études deviennent de plus en plus onéreuses : les frais de scolarité ne cessent d’augmenter, les études ou semestres à l’étranger sont de plus en plus fréquents, le coût du logement ne cesse de croître…
L’éducation est plus que jamais la clé de la réussite de nos enfants. « Anticiper » et « Epargner », c’est se donner la possibilité, le moment venu, d’être en mesure de financer les études de ses enfants. C’est de leur permettre de sélectionner une école sur des critères bien plus importants pour leur avenir (qualité de l’enseignement, positionnement à l’international, intérêts en termes de débouchés….) que celui du coût qu’elle va occasionner pour les parents.
Recourir à l’assurance-vie pour financer les études de vos enfants
L’assurance-vie, recherchée pour sa souplesse de fonctionnement et sa fiscalité avantageuse, est pleine de ressources. Elle est ainsi le support idéal pour épargner en vue de financer un projet à long terme.
On oublie en effet trop souvent que l’assurance-vie est avant tout un outil d’épargne « pour la vie » avant d’être un outil de transmission !
Plusieurs possibilités s’offrent à vous !
- Vous pouvez ouvrir un contrat d’assurance-vie au nom de votre enfant en y versant une somme d’argent qu’il aura à sa disposition à sa majorité.
- Vous pouvez ouvrir un contrat d’assurance-vie à votre nom et en mettant votre enfant bénéficiaire du capital en cas de décès. Dans ce cas, vous gardez la main sur le capital qui lui reviendra en cas de décès. Vous pourrez bien sûr, au cours de votre vie, procéder à des rachats pour financer les études de votre enfant. Et contrairement aux idées reçues les rachats sont peu pénalisés par la fiscalité : effectuer un rachat sur un contrat d’assurance-vie reste bien moins fiscalisé que les loyers perçus dans le cadre d’un investissement locatif !
Quant à la façon d’utiliser votre contrat d’assurance-vie et de constituer votre capital, là aussi, plusieurs stratégies existent.
L’investissement sur un contrat d’assurance-vie peut se faire, au fil de l’eau, via des versements programmés (tous les mois, tous les trimestres…) et sans plafond de versement à l’inverse du Livret A. L’effort d’épargne est progressif et donc indolore. Le capital obtenu à long terme est quant à lui bien réel et conséquent.
Exemple 1 : Pour 300 € investis tous les mois, avec une hypothèse de rendement de 5% nets (profil plutôt équilibré avec 50% d’actions et 50% d’obligations), le capital obtenu au bout de 18 ans serait de 103 577 €
Une autre stratégie peut être de placer, à la naissance des enfants, une somme d’argent plus importante et de la laisser fructifier jusqu’aux études supérieures.
Exemple 2 : En investissant un capital initial de 43000 €, avec une hypothèse de rendement de 5% nets, le capital obtenu au bout de 18 ans serait similaire (103 485 €)
On peut bien sûr combiner les deux en plaçant une somme d’argent qui sera complétée par des versements programmés.
Exemple 3 : En investissant un capital initial de 21 500 € puis en effectuant des versements de 150 € tous les mois, avec une hypothèse de rendement de 5% nets, le capital obtenu au bout de 18 ans serait là encore d’environ 103 000 €. (Vous pourrez constater que par rapport à la 1ère hypothèse, le versement d’un capital initial permet de diviser par deux l’effort d’épargne mensuel).
Les grands-parents peuvent participer au financement des études de leurs petits-enfants
Les grands-parents peuvent, eux aussi, choisir de gratifier leurs petits-enfants dès leur naissance en vue de financer leurs études. Ils peuvent ainsi donner à leurs petits-enfants en profitant d’abattements sur les donations. Via un « pacte adjoint de don manuel », l’argent est investi directement par les grands-parents sur un contrat d’assurance-vie au nom du petit-enfant (sans même avoir besoin de l’autorisation des parents – ce qui peut être intéressant dans le cas d’un couple divorcé). Les grands-parents gardent ainsi la main sur la gestion du contrat et l’utilisation des fonds jusqu’au 25ème anniversaire de l’enfant.